Tuesday 17 May 2016 to Monday 23 May 2016
FACES 2 - SOLO SHOW Vladimir SULYAGIN
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Vladimir SULYAGIN est sans conteste l’artiste le plus expérimenté du collectif Faces n°2. Né en Russie en 1942, son oeuvre a déjà fait le tour du monde. Entré sur la scène artistique internationale au début des années 1990, son travail est aujourd’hui présenté aussi bien dans de grandes foires qu’au sein de prestigieuses institutions comme le musée Paul Getty ou le musée Pouchkine.
La diversité est importante dans une exposition collective comme FACES, y compris les cultures et les maturités.
L’œuvre de Vladimir, comme vous pourrez l’observer, résiste bien au temps, tout en étant éminemment particulière. Ainsi, il est saisissant de noter, d’une part, l’influence de maîtres du passé comme Matisse et, d’autre part, l’influence ou l’avance sur certaines stars du marché actuel comme Alex Katz. L’acuité créative de l’artiste surprend aujourd’hui comme elle pouvait déjà interpeller il y a trente ans, et c’est la marque des « Maîtres ».
Sa candidature et sa sélection dans l’équipe de huit a été une évidence. L’artiste évoque le “Temps” comme élément de réflexion et source d’inspiration majeurs pour son œuvre. Vladimir SULYAGIN réussit le pari de nous offrir de l’universel et de l’épique là où le figuratif pourrait enfermer le sujet dans une certaine histoire. Par leur incroyable sobriété, les visages qu’il crée n’évoquent pas plus le présent que le passé. L’Histoire de l’Art nous a d’ailleurs bien souvent montré à quel point il était difficile de simplifier. C’est ainsi que Vladimir, dans ses collages, parvient à nous captiver avec seulement quelques feuilles de papier pour ne conserver au final que les formes et couleurs les plus pures, les plus essentielles à la compréhension des portraits réalisés. En cela, il rappelle l’école des suprématistes russes, en particulier Kasimir Severinovitch Malevitch et Lazar Lissitzky.
L’artiste russe établit alors à travers ses productions multidisciplinaires un langage puissant et unique où l’économie du geste et l’abstraction manifeste appuient une esthétique élégante, surprenante et par-dessus tout intemporelle.
Bertrand Scholler et Clémence Chalopet Avril 2016
Vladimir SULYAGIN is undoubtedly the most experienced artist in the Faces n ° 2 collective. Born in Russia in 1942, his work has already toured the world. Entering the international art scene in the early 1990s, his work is now presented both at major fairs and at prestigious institutions such as the Paul Getty Museum and the Pushkin Museum.
Diversity is important in a group show like FACES, including cultures and maturities.
Vladimir's work, as you will see, holds up well to time, while being eminently special. Thus, it is striking to note, on the one hand, the influence of masters of the past like Matisse and, on the other hand, the influence or advance over some stars of the current market like Alex Katz. The artist’s creative acuteness surprises today as it could challenge thirty years ago, and this is the hallmark of the "Masters".
His candidacy and selection to the squad of eight was obvious. The artist evokes "Time" as a major element of reflection and source of inspiration for his work. Vladimir SULYAGIN succeeds in offering us the universal and the epic where the figurative could enclose the subject in a certain story. By their incredible sobriety, the faces he creates do not evoke the present any more than the past. In fact, the History of Art has often shown us how difficult it is to simplify. This is how Vladimir, in his collages, manages to captivate us with just a few sheets of paper and ultimately only retains the purest shapes and colors, the most essential to understanding the portraits made. In this he recalls the school of Russian supremacists, in particular Kasimir Severinovich Malevich and Lazar Lissitzky.
The Russian artist then established through his multidisciplinary productions a powerful and unique language where the economy of gesture and overt abstraction support an elegant, surprising and above all timeless aesthetic.
Bertrand Scholler and Clémence Chalopet April 2016
